Maitre d’ouvrage :
Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté
Année
2023
Localisation
Le Narbief
Cadre
Programme Life Climat tourbières du Jura
Objectifs des travaux
Deux pressions principales ont conduit au dysfonctionnement de la tourbière du Narbief : l’extraction historique de la tourbe jusqu’au début du 20ème siècle et son drainage dans les années 1990 en vue de favoriser les rendements sylvicoles (plantation d’épicéas).
Un programme de travaux a donc été élaboré afin de redonner à la tourbière sa capacité de rétention de l’eau et de relancer le processus de formation de tourbe, appelé turphigénèse. Outre un rôle dans le cycle de l’eau, la tourbière ainsi restaurée voit ses capacités d’accueil pour la flore et la faune typique de ce milieu augmenter. Une tourbière fonctionnelle favorise également le stockage de carbone, tandis qu’une tourbière dégradée induit sont relargage.
Les travaux ont consisté en la fermeture de fossés de drainage afin de remonter les niveaux d’eau dans la tourbière.
Retrouvez davantage d’informations sur ce projet sur le site du CEN FC
Nature des travaux
- 27 ouvrages en panneaux, en madriers ou en marne ;
- 760 ml de fossés neutralisés;
Plan de financement
Montant du projet : 97 000 euros TTC
Financement : Programme Life

Acquises en 2013 par le Département du Doubs, les prairies humides et la tourbière des Guillemins sont situées sur les communes du Bizot et du Mémont. Ce site s’inscrit dans un Espace naturel sensible défini dans le schéma départemental des ENS du Doubs. Objectif : préserver ce patrimoine naturel, riche d’une biodiversité remarquable en participant également à la régulation et à la filtration des eaux.
C’est en partenariat avec le Conservatoire des espaces naturels de Franche-Comté et les acteurs locaux que plusieurs actions contribuant au maintien de la biodiversité dans cet espace ont été menées : mise en pâturage des terrains adjacents au cœur de la tourbière, travaux de restauration hydraulique et d’enlèvements des déchets dans les dolines propriétés du Département, concertation avec les propriétaires forestiers pour limiter l’impact de l’exploitation des boisements de la zone humide, sensibilisation à la reconversion des plantations de résineux, etc.

Abritant une flore et une faune riches et essentielles, sur une zone humide de 45 hectares dont 15 hectares de tourbière, c’est un plan de gestion ambitieux qui a été – et continue – d’être mené sur cet espace.
Prochaine étape dans les mois à venir : faire découvrir aux visiteurs, petits et grands, ce patrimoine naturel local !