Plus d’une quarantaine d’usagers et d’acteurs de la gestion de la ressource en eau ont participé le 4 octobre au premier atelier d’échange dans le cadre du programme Nutri-karst : représentants de l’Etat, des collectivités, du monde agricole, des usages récréatifs et des associations de protection de l’environnement.

Basé sur une présentation des premiers résultats du programme et des travaux participatifs, cet atelier avait pour but :

  • d’objectiver les débats sur le dysfonctionnement des rivières comtoises,
  • de créer un dialogue entre acteurs du territoire aux points de vue différents, et entre acteurs et scientifiques,
  • de construire une vision partagée des effets du changement climatique et des activités anthropiques sur la qualité des eaux des rivières comtoises.

Au terme d’échanges constructifs, la nécessité d’accélérer les actions de reconquête et de préservation de la qualité et de la quantité d’eau disponible pour la biodiversité et les usages de l’Homme fait sens, dans un contexte de changement climatique qui accentue leur vulnérabilité.

Deux nouveaux ateliers sont prévus au 1er semestre 2024 afin d’échanger sur l’impact des pratiques agricoles et la dynamique des transferts de nutriments, puis de construire une feuille de route des actions à mettre en œuvre pour retrouver rapidement des milieux aquatiques et humides de qualité.

Pour rappel, le projet de recherche NUTRI-Karst « Impact des activités anthropiques sur les transferts d’eau et de nutriments dans les bassins karstiques du massif du Jura » porté par le BRGM (Bureau de recherche géologiques et minières – Service Géologique National), en partenariat avec la Chambre d’Agriculture 25-90, et financé par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, vise à améliorer les connaissances sur cette problématique. Il a pour objectif de mieux comprendre l’impact des activités anthropiques (agricoles, rejets domestiques, …) sur le devenir des nutriments dans les eaux des rivières comtoises.

Retrouvez en bas de page la plaquette de synthèse de la tâche 1 du programme. Le rapport complet est disponible ici sur le site du BRGM